Cher explorateur, tu es en droit de te demander ce qu’ils deviennent. Et, plus largement, comment peux-tu utiliser les critiques ou louanges que tu reçois ?

Une méthode ancienne, mais toujours d’actualité, est celle des trois tamis de Socrate (philosophe grec du V^ème siècle av. J.-C.). Avant de communiquer, demande-toi si le message que tu reçois (ou que tu envoies) est :

1. vrai,
2. bienveillant,
3. utile.

Si le commentaire ou feedback est positif et qu’il te paraît sincère, exprime simplement ta gratitude, sans aucune culpabilité ni justification. Célèbre cette qualité qui est déjà ancrée en toi.

Si c’est une accusation ou une injure, sache que la personne parle surtout d’elle-même, de ses propres ressentis et filtres, qui proviennent de son histoire de vie. Ignore systématiquement ce type de message. Il provient d’une personne souffrante et ne peut pas t’aider. Ressens de l’empathie pour cette dernière, si possible.

Si c’est une critique constructive, souvent formulée à la première personne (« je pense », « je me demande si », … ), écoute attentivement. Cela peut être une belle opportunité de croissance qui t’es offerte ! Suis ton intuition et agrandis ta zone de confort en explorant cette piste.

Pour tout feedback NON sollicité, utilise l’approche que je viens de te décrire. Cependant, si tu souhaites solliciter un feedback ou recevoir des commentaires, adresse-toi à des experts, des personnes qui sont simplement plus avancées sur le chemin que tu désires prendre. Dans ce cas, tes critères seront :

• A-t-il la compétence nécessaire, selon TES critères ?
• A-t-il réussi, de façon avérée et systématique, à dépasser la difficulté que tu rencontres ?
• Est-il ouvert et bienveillant ?
• Désire-t-il à tout prix que tu atteignes (rapidement) ton objectif ?
• Admet-il ses propres limites ?
• Que disent ton intuition et ton senti à son sujet ?

Et tout autre critère qui TE paraît pertinent dans le contexte.

Cette grille explique comment sont traités les messages reçus par courriel, sur mon site web ou dans la vie de tous les jours.

Cher explorateur,

Je sens ton questionnement sur le choix de mes mots dans ce livre. Observant le monde autour de moi en ce début de siècle, je ne peux m’empêcher de constater un écart grandissant entre les discours ampoulés des médias, des politiciens et des institutions, et les actions authentiques. C’est une distorsion délibérée du langage, une dérive que je tiens à souligner.

Qualifier un produit de « thérapie génique » de « vaccin » me semble, au minimum, un détournement du langage. C’est attribuer à un terme robuste (« majeur et vacciné », n’est-ce pas ?) une signification qui diffère de son contenu historique.

Évoquer des informations « objectives et crédibles » provenant de médias filtrant tout selon des intérêts financiers (et donc politiques), réduisant les opinions divergentes au silence, et diabolisant les opposants en les qualifiant de « complotistes », suscite également des inquiétudes. Si être un libre penseur et exprimer une opinion différente signifie être un « complotiste » de nos jours, alors je suis fier d’en faire partie.

Tu saisis peut-être mes propos, cher explorateur, mais peut-être pas encore où je veux en venir.

Peut-être connais-tu la fable de la grenouille et de l’eau chaude : plonge l’amphibien directement dans l’eau bouillante et il sautera pour s’échapper, mais chauffe l’eau progressivement, et la grenouille y restera jusqu’à sa mort. C’est comparable à l’évolution des mots qui, bien qu’ayant une forte signification passée, deviennent limités, voire détournés de leur sens d’origine.

Prends le terme « école », par exemple. À l’origine, une noble institution visant à rendre l’enfant autonome. Aujourd’hui, réduite à transmettre des connaissances avec des indicateurs de réussite, elle perd de vue les capacités individuelles des enfants. Le déclin rapide du système éducatif en Europe est troublant. Refuser de s’épanouir dans un système qui ne tient pas ses promesses n’est pas égoïste, mais sain. Faut-il vraiment que nous rentrions tous dans le moule ? Dans cette ère où tant de notions sont galvaudées, la clé est de se concentrer sur les objectifs et les moyens. Pour moi, l’éducation doit se résumer à des valeurs hyper-individuelles :

• Se connaître.
• Se développer.
• Réaliser ses rêves et sa mission.
• Être créateur de son quotidien.
• Assumer ses choix, indépendamment des autres.
• Être heureux.
• Vivre en harmonie avec les autres, sans violence.
• Appeler un chat, un chat… Parler de façon authentique !